Chacun de mes visages / Each of my Faces
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Frise de 91 photographies à ce jour
Formats et techniques :
H 16,5 X L 13 cm, tirages argentiques ou giclée pigmentaire contrecollés sur PVC.
Limité à cinq exemplaires. Certaines photographies sont épuisées.
Prix pour 3 photographies au choix : 750 €TTC. Plus d'informations.
Série prestige H 30 X L 20 cm, tirages giclée sur papier archive contrecollés sur aluninium.
Limité à trois exemplaires.
Prix : 1500 €TTC. Plus d'informations.
Cet ensemble qui se compose aujourd'hui de 91 autoportraits ou portraits de Mireille Loup - mis en scène ou non - peut se percevoir comme une recherche autobiographique éclatée.
Il y est question d'une recherche critique sur son identité et d’une exploration des différentes expressions stylistiques de l'art du portrait, du dispositif de la Renaissance jusqu'à la façon Studio Harcourt, en passant par une mise en scène dérisoire d'elle-même qui n'est pas sans rappeler certains autoportraits de Cindy Sherman, sans le déploiement grandiloquent d'artifices tels que le costume ou le lieu.
Le petit format, le nombre de portraits, la prise de vue très rapprochée, ainsi que la présentation en frise nous renvoient surtout à la complexité humaine voire à sa « comédie ». Cette série « constitue autant l'identité qu'elle la disperse » comme le remarque Paul Ardenne (1). « Ainsi, là où Alain ajoute, tout à faire resplendir les derniers feux de l’humanisme, "Il faut de l’ordre à l’intérieur de moi, il faut que tous ces monstres enchaînés fassent un homme, et non un fou aux cent visages", Mireille Loup se portera pour sa part à une perspective inverse : considérer pour ce qu’il est le désordre situé à l’intérieur de soi, cerner qui, au vrai, est ce fou (cette folle, pour la circonstance) aux cent visages.
Le multiple du visage, justement. Chacun de mes visages (1992-...), une série photographique à rallonge, a été programmée dès la première image obtenue pour ne finir qu’à la mort de l’artiste (...) ».
1 - Paul Ardenne, in Mireille Loup, catalogue, Editions Les filles du calvaire, Paris 1998
Invitée à France Culture le 18 juillet 2012, dans Pas la peine de crier, une émission de Marie Richeux, Mireille Loup parle de la série Chacun de mes visages et de 53.77 exposée aux Rencontres d'Arles 2012. A partir de la 32ème minute. Avant, c'est l’écrivain Gilbert Léautier.
Ecouter sur France Culture, Pas la peine de crier, émission de Marie Richeux
A lire aussi, le texte de fond Mireille Loup, Autoportrait, autofiction : le je(u) et le masque, par Xavier Lambert (professeur à l'université de Toulouse) :
L'oeuvre de Mireille Loup, Chacun de mes visages est présentée par l’artiste comme « une recherche autobiographique constituée par des portraits, mis en scène ou non, et des autoportraits. Il est question d'une recherche critique de son identité à travers la photographie et ses différents genres.» Cet ensemble de portraits pose les bases d'une recherche exploratoire où l'artiste s'interroge et se met en question. [...] Lire plus
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H 16,5 X L 13 cm, tirages argentiques ou giclée pigmentaire contrecollés sur PVC.
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Prix pour 3 photographies au choix : 750 €TTC. Plus d'informations.
Série prestige H 30 X L 20 cm, tirages giclée sur papier archive contrecollés sur aluninium.
Limité à trois exemplaires.
Prix : 1500 €TTC. Plus d'informations.
Cet ensemble qui se compose aujourd'hui de 91 autoportraits ou portraits de Mireille Loup - mis en scène ou non - peut se percevoir comme une recherche autobiographique éclatée.
Il y est question d'une recherche critique sur son identité et d’une exploration des différentes expressions stylistiques de l'art du portrait, du dispositif de la Renaissance jusqu'à la façon Studio Harcourt, en passant par une mise en scène dérisoire d'elle-même qui n'est pas sans rappeler certains autoportraits de Cindy Sherman, sans le déploiement grandiloquent d'artifices tels que le costume ou le lieu.
Le petit format, le nombre de portraits, la prise de vue très rapprochée, ainsi que la présentation en frise nous renvoient surtout à la complexité humaine voire à sa « comédie ». Cette série « constitue autant l'identité qu'elle la disperse » comme le remarque Paul Ardenne (1). « Ainsi, là où Alain ajoute, tout à faire resplendir les derniers feux de l’humanisme, "Il faut de l’ordre à l’intérieur de moi, il faut que tous ces monstres enchaînés fassent un homme, et non un fou aux cent visages", Mireille Loup se portera pour sa part à une perspective inverse : considérer pour ce qu’il est le désordre situé à l’intérieur de soi, cerner qui, au vrai, est ce fou (cette folle, pour la circonstance) aux cent visages.
Le multiple du visage, justement. Chacun de mes visages (1992-...), une série photographique à rallonge, a été programmée dès la première image obtenue pour ne finir qu’à la mort de l’artiste (...) ».
1 - Paul Ardenne, in Mireille Loup, catalogue, Editions Les filles du calvaire, Paris 1998
Invitée à France Culture le 18 juillet 2012, dans Pas la peine de crier, une émission de Marie Richeux, Mireille Loup parle de la série Chacun de mes visages et de 53.77 exposée aux Rencontres d'Arles 2012. A partir de la 32ème minute. Avant, c'est l’écrivain Gilbert Léautier.
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A lire aussi, le texte de fond Mireille Loup, Autoportrait, autofiction : le je(u) et le masque, par Xavier Lambert (professeur à l'université de Toulouse) :
L'oeuvre de Mireille Loup, Chacun de mes visages est présentée par l’artiste comme « une recherche autobiographique constituée par des portraits, mis en scène ou non, et des autoportraits. Il est question d'une recherche critique de son identité à travers la photographie et ses différents genres.» Cet ensemble de portraits pose les bases d'une recherche exploratoire où l'artiste s'interroge et se met en question. [...] Lire plus