Installation audiovisuelle Salle des Grisailles lors de la Nuit des Européennes des Musées puis jusqu'au 2 juin à la Commanderie Sainte Luce.

La sombre jalousie des Dames

Commande du musée Réattu à Arles dans le cadre du dispositif "Silence, ça tourne!" initié par Julie Mazé, chargée de médiation et Mireille Loup en 2020.

Pour cette quatrième édition, sur une proposition de Julie Mazé,  Mireille Loup s'est inspirée des films d'Alfred Hitchcock et du genre du film noir. Performance audiovisuelle en cinq jours, le pitch est donné à une équipe d'adolescents lors de leur arrivée au musée, tandis qu'ils se rencontrent pour la première fois. Ensemble, ils découvrent, analysent, écrivent synopsis et scénario, choisissent les décors et les costumes, cadrent, prennent le son, éclairent et jouent dans l'enceinte du musée, sous le regard amusé des visiteurs, des gardiens et de l'équipe du musée. 

Composé de tableaux qui s'imbriquent peu à peu en une histoire de meurtres, ce film met en scène des personnages typiques de ce genre cinématographique très machiste, dans lequel les femmes sont souvent jalouses, vengeresses ou victimes et les hommes séducteurs, sauveurs ou coupables.

Devant et derrière la caméra, Mireille Loup assistée de Julie Mazé dirige cette jeune équipe dans l'enceinte du musée pour faire de ce film une production de lumières subtiles qui révèle le caractère photogénique de ce lieu hors du commun.

Durée : 5’5’’, en boucle

Production : Ville d’Arles, musée Réattu

Réalisation : Mireille Loup

Distribution : Angela Napolitano : la femme au haut à pois blancs / Naïs Lillamand : la femme assassinée d’une balle dans la tête / Léna Hirsch : la femme voulant tuer par étranglement / Aaron Lapoiriere : le commissaire priseur / élian Biscaras : le séduisant homme au verre de Scotch / Alexandre Rambure : l’assistant du commissaire priseur / Jesse Long : l’homme sauvant sa femme / Louise Giordano-Reymond: la femme se faisant étrangler / Justine Imbert : la tueuse au flingue.

Nuit Européenne des Musées le samedi 18 mai et installation jusqu'au 2 juin.

Une commande du Musée Réattu, dans le cadre du dispositif national "La classe, l'oeuvre ", de mises en scènes photographiques en éclairage studio d'après les oeuvres picturales de Jacques Réattu. Comme elle l'avait déjà réalisé à Bourges en 2023, Mireille Loup a orchestré des tableaux vivants avec des adolescents du collège Ampère à Arles. Ce projet a été élaboré avec Julie Mazé, Elisabeth Pouliquen, Claire Durand Imbert, Lise De Luca, Andy Neyrotti.

Une commande du musée Réattu en mise en scène studio d'après les oeuvres picturales de Jacques Réattu. 

Un projet avec Claire Imbert-Durand, Julie Mazé, Elisabeth Pouliquen et les adolescents du collège Ampère à Arles.

Les oeuvres sélectionnées seront exposées au musée en mai et juin prochain et seront visibles lors de la Nuit Européennes des Musées.

Je suis heureuse de vous annoncer ma présence artistique dans l'ouvrage de 384 pages d'histoire de l'art consacré à la représentation artistique de la joie. Ecrit par Paul Ardenne.

La face souriante de l'art antique à aujourd'hui (art occidental et non-occidental); les corps en fête, seuls ou en groupe; les formes d'art participatif visant le bien-être et l'harmonie; l'art caritatif dispensant le bienfait concret, dans l'esprit du care. Les différentes formes d'expression examinées sont le dessin, la peinture, les bannières, la sculpture, la photographie, l'art vidéo, les performances. La joie est, aussi, un enjeu politique: Arbeit macht Freude nazi, stratégies de l'entertainment, culture Feelgood, joie préfabriquée par les médias de divertissement et constituant un marché. Ces « usages » spécifiques de la joie, qui la dénaturent, donnent lieu à un champ de représentation spécifique, aussi analysé et illustré dans l'ouvrage.

Vernissage jeudi 1er juin de 17h à 21h, Espace Van Gogh à Arles, rdc au fond du cloître, dessins et peintures de plus de 100 artistes dont je fais partie, on vous attend très nombreux ! Exposition du 1er au 6, de 11h à 18h.