The Others / Les Autres
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Ensemble de 19 photographies argentiques couleur au moyen format (6X6).
Formats et techniques :
Tirages Diasec H 80 X L 80 cm, contrecollés à froid colle neutre sur aluminium Dibond, et châssis aluminium.
Edition limitée à cinq exemplaires chaque.
Prix : 4600 €TTC. Plus d'informations.
Tirages Diasec H 40 X L 40 cm, contrecollés à froid colle neutre sur aluminium Dibond, et châssis aluminium.
Edition limitée à cinq exemplaires chaque.
Prix : 1800 €TTC. Plus d'informations.
"« Un royaume d’anges déchus ou sur le point de l’être, mais encore un royaume… » (James Agee). Le glissement de l’enfance à l’adolescence reste un passage secret, un temps suspendu complexe et fascinant. Mireille Loup nous livre des images presque fantomatiques, où les personnages mis en scène, expriment l’attente d’un devenir encore incertain. Dans une période de la vie où le regard des autres permet le lien manifeste à l’existence, elles rendent merveilleusement compte de cet état de « presque somnolence » propre à l‘adolescence."
Floriane Doury, commissaire d'exposition, sept. 2015.
Mireille Loup montre ce temps suspendu qu’est l’adolescence. Trois personnages aux regards hypnotisés, corps en suspens, visages flous où l’œil du spectateur ne peut se fixer, semblent attendre leur heure entre le bain et le sofa.
Une jeune fille (1) monte les marches d’une tourelle, des filets bleuâtres s’échappent des pierres et lui indiquent un chemin à suivre. On peut supposer qu’elle se piquera le doigt à la pointe d’un fuseau. Comme l’a si bien développé Bruno Bettelheim dans son livre « Psychanalyse des contes de fées (2)», Mireille Loup fait état de cette somnolence, de cette transparence en attente d’un devenir, où le regard des autres permet le lien manifeste avec l’existence.
Des jeux d’aura, des fumées blanches accompagnent les personnages et relient à ces lieux déjà hors du temps un aspect surnaturel. Car dans le terme "les autres" se cache les notions d’étranger, de bizarre et l’on se souviendra du scénario du même titre de Alejandro Amenábar (3). La présence fantomatique est renforcée dans cette série photographique par la lumière indirecte et les tonalités laiteuses. Mireille Loup va jusqu’au contre jour le plus extrême que sa pratique photographique lui permet de maîtriser à la perfection. On repensera alors aux images blanches de sa série précédente Mem, où l’artiste a posé un voile devant l’objectif de son appareil.
Là où les rêves adolescents s’étirent, Mireille Loup révèle un des aspects de la vie à reconsidérer.
1 - On reconnaîtra l’Héroïne de la série Esquives, quelques années plus tard.
2 - Robert Laffont éd., Paris, 1976
3 - The others, film de Alejandro Amenábar, 2001
The Others / Les Autres
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Ensemble de 19 photographies argentiques couleur au moyen format (6X6).
Formats et techniques :
Tirages Diasec H 80 X L 80 cm, contrecollés à froid colle neutre sur aluminium Dibond, et châssis aluminium.
Edition limitée à cinq exemplaires chaque.
Prix : 4600 €TTC. Plus d'informations.
Tirages Diasec H 40 X L 40 cm, contrecollés à froid colle neutre sur aluminium Dibond, et châssis aluminium.
Edition limitée à cinq exemplaires chaque.
Prix : 1800 €TTC. Plus d'informations.
"« Un royaume d’anges déchus ou sur le point de l’être, mais encore un royaume… » (James Agee). Le glissement de l’enfance à l’adolescence reste un passage secret, un temps suspendu complexe et fascinant. Mireille Loup nous livre des images presque fantomatiques, où les personnages mis en scène, expriment l’attente d’un devenir encore incertain. Dans une période de la vie où le regard des autres permet le lien manifeste à l’existence, elles rendent merveilleusement compte de cet état de « presque somnolence » propre à l‘adolescence."
Floriane Doury, commissaire d'exposition, sept. 2015.
Mireille Loup montre ce temps suspendu qu’est l’adolescence. Trois personnages aux regards hypnotisés, corps en suspens, visages flous où l’œil du spectateur ne peut se fixer, semblent attendre leur heure entre le bain et le sofa.
Une jeune fille (1) monte les marches d’une tourelle, des filets bleuâtres s’échappent des pierres et lui indiquent un chemin à suivre. On peut supposer qu’elle se piquera le doigt à la pointe d’un fuseau. Comme l’a si bien développé Bruno Bettelheim dans son livre « Psychanalyse des contes de fées (2)», Mireille Loup fait état de cette somnolence, de cette transparence en attente d’un devenir, où le regard des autres permet le lien manifeste avec l’existence.
Des jeux d’aura, des fumées blanches accompagnent les personnages et relient à ces lieux déjà hors du temps un aspect surnaturel. Car dans le terme "les autres" se cache les notions d’étranger, de bizarre et l’on se souviendra du scénario du même titre de Alejandro Amenábar (3). La présence fantomatique est renforcée dans cette série photographique par la lumière indirecte et les tonalités laiteuses. Mireille Loup va jusqu’au contre jour le plus extrême que sa pratique photographique lui permet de maîtriser à la perfection. On repensera alors aux images blanches de sa série précédente Mem, où l’artiste a posé un voile devant l’objectif de son appareil.
Là où les rêves adolescents s’étirent, Mireille Loup révèle un des aspects de la vie à reconsidérer.
1 - On reconnaîtra l’Héroïne de la série Esquives, quelques années plus tard.
2 - Robert Laffont éd., Paris, 1976
3 - The others, film de Alejandro Amenábar, 2001